Lundi 28 novembre 2022
Le programme de ce début de matinée est identique à celui de la veille. Donc peu de temps après avoir quitté le lit, j'enfile mes New Balance puis je pars faire mon entraînement sur mon parcours avec quelques petites variantes par rapport à hier. Un circuit pas si facile que ça avec de la terre, du sable, de la roche volcanique, du dénivelé et surtout du vent à décorner les bœufs. 12,4 km en 1 heure.
Après la douche et le p'tit déj, nous partons plus au nord pour profiter du Jardin de Cactus. Situé à la sortie du village de Guatiza, le Jardin de Cactus est la dernière grande œuvre de César Manrique à Lanzarote. Plus de 4500 cactus d'environ 500 espèces différentes provenant des cinq continents sont abrités dans ce lieu circulaire et spectaculaire. Dire que l'artiste a décidé de choisir un ancien dépôt qui servait de décharge pour implanter son "Jardin de Cactus" ! Il y a même un moulin à mil qui surplombe cette "aréné" dédiée aux cactées. Une superbe visite qui a enchanté grands et petits (Loulous).
Nous poursuivons ensuite notre route un peu plus au nord pour déjeuner au restaurant "La Casa de la Playa" à Arrieta. Malgré le vent, il est très agréable de manger en terrasse à deux pas de la plage et de la mer où les surfers tentent de domestiquer les vagues pendant que quelques baigneurs barbottent dans l'eau qui ne paraît pas froide. Nous avons très bien mangé et le prix est plus que raisonnable.
- plats : papas arrugadas et moules marinières (Julie), filet de thon (Jeff)
- desserts : bienmesabe avec sa glace (Julie), cheescake (Jeff)
- boissons : eau (Julie), jarra de bière (Jeff).
Après une petite halte à l'appartement, nous nous rendons à pied à la Fondation César Manrique qui se trouve à l'entrée de Tahiche en venant d'Arrecife. La Fondation César Manrique est installée dans la spectaculaire maison que César Manrique a créée à son retour de New York, lorsqu’il a décidé de s’installer de façon définitive à Lanzarote. Habitée par l’artiste pendant 20 ans, de 1968 à 1988, elle constitue la maison dans laquelle il a vécu le plus longtemps. Elle a été construite au milieu d’une coulée de lave provoquée par les grandes éruptions de 1730 à 1736. Cette construction, qui s’étend sur 3 000 mètres carrés, se caractérise par le mariage entre l'architecture et la nature (le volcan). A l'étage supérieur, César Manrique a incorporé des éléments modernes pour l'époque (grandes baies vitrées, espaces généreux...). Au niveau inférieur, Manrique a profité de l’existence de cinq bulles volcaniques naturelles reliées à travers des tunnels creusés dans la lave. On peut également visiter la piscine, la petite piste de danse, le four, le barbecue… tout cela au milieu d’une abondante végétation. Le dernier espace, en se dirigeant vers la sortie, est l’ancien studio du peintre qui a été reconverti en salle d’exposition de sa peinture. La visite de cette maison, construite sur une mer de lave, est une expérience exceptionnelle que Robert a adorée (surtout la piscine).
Petit repas-dînatoire comme hier à l'appartement.
Demain, nous allons prendre de la hauteur en faisant une randonnée sur la Caldera Blanca.
