Samedi 10 décembre 2022
Toute bonne chose a malheureusement une fin ! Lorsque nous nous levons ce matin, nous savons très bien qu'à notre prochaine sortie de lit, les températures et les paysages seront aux antipodes de ce qu'on a en ce moment. Nous devons rendre notre appartement à 11 heures, mais on a pratiquement tout préparé la veille dans le but de tenter une ultime fois d'aller visiter Jameos del Agua. Nous allons dire au revoir à Luca et le remercier pour cette belle location. On reviendra... c'est certain ! On n'a pas oublié de dire au revoir non plus à Toutoune qui tous les jours couinait pour que je la caresse, ainsi qu'à la gentille chatte du quartier.
Allez, c'est parti en prenant la route pour aller plus au nord. Pas mal de véhicules circulent dans le même sens que nous, ce qui nous rend relativement perplexes quant à l'affluence de Jameos del Agua. Mais en arrivant... on ne fait pas que traverser le parking car nous nous stationnons. La quatrième tentative aura été la bonne ! Jameos del Agua se trouve à quelques kilomètres du volcan ''La Corona'', dont la lave très fluide est à l'origine de ces gouffres. Passage à la caisse (10 euros par personne), puis nous descendons par un escalier tortueux pour arriver à l'intérieur du Jameo Chico. La végétation et le premier espace de restauration donnent à cet endroit une atmosphère de quiétude.
Ensuite, le parcours nous conduit au lac souterrain d'eau salée et cristalline (Jameo Grande). Une passerelle permet de traverser ce lac et de contempler les minuscules crustacés aveugles et endémiques (Munidopsis polymorpha, espèce de petits crabes). La sortie du Jameo Grande s'effectue par une succession de terrasses en pierre volcanique où il est possible de s'installer pour boire un café.
Nous arrivons alors dans la partie totalement conçue par César Manrique. Une surprenante piscine blanche entourée de palmiers qui fait le bonheur de notre Robert (la fameuse piscine de Robert) ! À l'extrémité opposée du Jameo Grande, une salle de concert (l'auditorium) d'une capacité de 600 places a été aménagée. L'acoustique y est réputée.
Un escalier en zig-zag nous conduit ensuite aux terrasses offrant une vue panoramique sur ce magnifique site qu'on doit à César Manrique !
Nous allons déjeuner quelques kilomètres plus loin à Arrieta dans le même restaurant qu'en début de séjour : ''La Casa de la Playa''. Même si le serveur nous amène le menu, je sais très bien ce que je vais prendre : filet de thon grillé alors que Julie opte pour le poisson du jour. Nous avons également pris un pain aillé et moi un dessert (hé oui le gourmand !), une part de tarta de queso tandis que Julie s'est contentée d'un café.
Après avoir repris la route et fait le complément de carburant, nous allons nous promener sur le bord de la plage de Playa Honda. C'est sur cette commune qu'est implanté l'aéroport César Manrique de Lanzarote.
Restitution de notre véhicule à notre loueur ''Autoreisen''. On en a été très contents. Puis nous allons prendre notre avion pour quitter les presque 30 degrés de Lanzarote pour trouver les -2 de Paris ! Pendant le vol, le commandant de bord nous donne des nouvelles du quart de finale de la Coupe du Monde entre la France et l'Angleterre (victoire des Bleus 2-1) ! Ce vol Transavia était sous le signe du football car on a rencontré Etienne Moatti, un journaliste de ''L'Equipe'' qui revenait lui aussi en France.
Il est fort probable qu'en fin d'année prochaine, nous revenions dans cette île des Canaries pour récupérer de la douceur !
