Vendredi 29 novembre 2019
La chambre et le lit étaient très bien, mais la nuit n'a pas été excellente. En effet, nos voisins étaient un peu bruyants sur la première partie de nuit. La suite était bien meilleure. Nous prenons notre petit déjeuner à l'appartement avec les produits qu'on a achetés la veille au supermarché Consum. Direction ensuite la Cité des Arts et des Sciences qui se trouve à l'autre bout des ''Jardines del Turia'', vers le port et la mer. Pour y aller nous prenons le métro et finissons à pied car après le retrait du dossard, nous allons visiter le centre ville historique de Valence. Nous arrivons à cette magnifique Cité des Arts et des Sciences qui regroupe plusieurs bâtiments d'une architecture monumentale et moderne :
- l'Océanografic (le plus grand aquarium d'Europe avec 45000 exemplaires de 500 espèces différentes)
- l'Hémisfèric (un cinéma numérique 3D où sont projetés principalement des documentaires de 45 minutes)
- le Musée des Sciences Prince Félipé (divers expositions interactives consacrées à la science et à la technologie)
- le Palais des Arts Reine Sofia (programmation comprenant du théâtre, des concerts, des spectacles,...)
- l'Umbracle (gigantesque jardin de plus de 17000 m²)
- l'Agora (prévu pour de l'événementiel)
- le Pont de l'Assut d'Or (érigé entre le Musée des sciences et l'Agora, il traverse l'ancien lit du fleuve Turia).
C'est dans une aile du Musée des Sciences Prince Félipé que Julie récupère son dossard (le numéro 11131), puis un tee-shirt technique bleu à manches courtes, ainsi qu'un sac contenant les goodies du coureur (bière, bracelet, nourriture, ...). Nous faisons ensuite un tour dans le village de la course. Il est loin d'être de la taille de celui de Paris, mais il est sympa quand même. Le plan d'arrivée de la course me permet de voir où je pourrais retrouver Julie après son marathon. En tout cas, le lieu est vraiment remarquable.
Après la pause devant la future ligne d'arrivée de la course, nous montons les quelques marches qui nous permettent d'arriver dans les jardins de plus de 17000m² se trouvant au-dessus du parking pour les visiteurs et surplombant le bassin d'eau qui se trouve entre le Musée des Sciences et ces jardins. Le nom de ce lieu est Umbracle, ce qui signifie ''ombrage'' ou ''qui protège du soleil''. Il a été ouvert au grand public en 2001 mais depuis, on ne peut y flâner que sur une partie, l'autre étant occupée par un espace réservé aux réceptions privés ou aux expositions. Cette promenade est bordée d'une centaine de palmiers mais également d'orangers, d'arbustes, de bougainvilliers, de lauriers et de diverses plantes exotiques.
Nous laissons la Cité des Arts et des Sciences, l'Umbarcle ainsi que la mer dans notre dos pour marcher dans les fabuleux ''Jardines del Turia''. Ce magnifique écrin inauguré en 1986 (dire qu'un des projets était de transformer le lit du fleuve Turia en autoroute !) est vraiment agréable pour les balades. C'est très vert avec des voies réservées aux cyclistes, aux piétons et aux joggeurs. A chacun sa voie dans le respect de l'autre. Petite pause aux toilettes publiques situées juste en face du Palais de la Musique avec son plan d'eau et ses jets d'eau sans oublier les orangeraies et palmeraies dessinées par Ricardo Bofill. Nous ne faisons qu'une partie de ces Jardins de la Turia car nous remontons en surface au niveau du Pont de la Mar. Ce pont était autrefois routier et reliait naturellement la ville à la mer. Depuis 1933 il est devenu piéton. Il a été bâti en 1591 sur les ruines de son prédécesseur détruit par une des nombreuses inondations. Il abrite deux casilicios qui sont des édifices protégeant des sculptures religieuses.
Nous nous engouffrons ensuite dans les rues de Valence en direction de la ville historique. Nous débouchons sur la Place de Ayuntamiento où se trouve l'Hôtel de ville de Valence. Joli bâtiment avec un Burger King en face. Miam ! Mais non, soyons raisonnable. Nous poursuivons notre marche en prenant sur la droite pour atteindre le Mercado Central. Il s'agit du plus grand marché de produits frais d'Europe dans un bâtiment de plus de 8000 m². Plus de 1200 stands font le bonheur des clients mais également des simples touristes comme nous, qui se régalent uniquement avec les yeux. Lorsque nous y arrivons, l'heure de fermeture est proche et de nombreux poissonniers sont déjà en train de fermer boutique. Mais on peut errer entre les stands d'épices, de fruits, de légumes, de charcuterie, d'alcool, de friandises,... Les odeurs, les couleurs se mélangent avec une parfaite harmonie. Il est 14h30 lorsque nous quittons le Mercado Central. Il est donc l'heure de nous mettre en quête d'un restaurant. Julie en avait repéré un à deux pas de ce Mercado sur la place Joan de Vila-Rasa. Mais en faisant un tour de cette petite place, et malgré la présence de deux petits restaurants, aucune trace de celui recherché.
Que faire ? Vite une recherche dans le Lonely Planet et Julie nous dégote un restaurant, le Navarro, réputé pour ses plats de riz et sa cuisine méditerranéenne. Mais il faut marcher un peu car il se trouve un pâté d'immeubles derrière l'Hôtel de ville. Le restaurant Navarro, tenu par les sœurs Bayarri et leur cousine, est situé dans une zone piétonne au 5 Carrer de l'Arquebisebe Mayoral. 45 minutes d'attente sont nécessaires pour une paella car la poêlée est cuisinée individuellement sur commande afin de conserver la fraîcheur de ses ingrédients. Même pas peur, on opte pour une paella de Marisco (riz, espadon, calamar, moules, gambas, écrevisses) pour deux personnes. Afin de faire patienter et de combler le petit creux qui commence à pointer le bout de son nez, nous commandons une assiette contenant un assortiment de fromages accompagnés de fruits. C'est vraiment très bon, nous nous régalons. L'attente pour la paella valait vraiment le coup. Un pur délice. Nous terminons le repas avec un café et le restaurant nous offre un petit digestif local à la mirabelle. Adresse à ne pas oublier lors d'un éventuel futur voyage à Valence !
Pour aider à la digestion, rien de mieux qu'une bonne marche. Nous nous dirigeons vers la Place de la Reine où se trouve la Cathédrale Sainte-Marie de Valence. Il y a une belle queue pour aller la visiter alors on se limite à l'admirer de l'extérieur. Elle est jolie mais surtout il y a de nombreux types d'architectures. Une réplique miniature nous aide à bien la visualiser en un seul coup d’œil. Le soleil qui commence à baisser dans le ciel, donne des couleurs bien sympas sur la cathédrale.
Nous faisons le tour de cet immense bâtiment cultuel pour nous retrouver sur la Place de la Vierge, non sans avoir croisé un véhicule de la police nationale espagnole. Déformation professionnelle, je me suis senti obligé de la prendre en photo. Nous sommes donc maintenant sur la Place de la Vierge et sa Fontaine de Turia. Cette place est entourée de la Basilique de la Vierge, de la Cathédrale Sainte-Marie de Valence et du Palais de Généralitat. La Fontaine de Turia, inaugurée en 1976, personnifie le fleuve Turia avec un homme musclé au milieu, entouré de huit femmes nues portant des vases d'où sort de l'eau. L'homme représente donc le fleuve Turia et les huit femmes, les canaux d'irrigation les plus importants de ce fleuve. Il y a pas mal de personnes attablées aux différents cafés. L'endroit est charmant et paisible.
Le ciel continue à s'assombrir, pas à cause du mauvais temps mais du fait que le soleil continue à se coucher. Avant de rentrer à l'appartement, nous allons faire une dernière visite : celle de la Llotja de la Seda (Loge de la Soie). Il s'agit d'une bourse de commerce construite au 15ème siècle. Elle a été déclarée patrimoine de l'Humanité par l'UNSECO en 1996. Nous bénéficions de la gratuité de la visite grâce au bracelet de marathonien qui permet l'accès à de nombreux sites remarquables de la ville. En sortant du bâtiment qui sert d'entrée, nous arrivons dans le patio aux orangers qui nous permet d'admirer la jolie Tour carrée. Nous traversons ce patio pour aller faire un tour au sous-sol du bâtiment en face qui est le Consulat de la Mer avant de remonter au rez-de-chaussée de ce même bâtiment. C'est à cet endroit que se réunissait le Tribunal de Commerce pour résoudre les problèmes liés au commerce maritime.
Nous traversons la Tour en restant au même niveau pour arriver dans l'immense Salle de Commerce qui se distingue par la présence de 24 piliers torsadés hauts de près de 18 mètres qui soutiennent les voûtes. On se sent vraiment tout petits dans cette pièce. Comme si nous étions dans une cathédrale. Le sol est couvert de carreaux de marbre noir et blanc. Cette salle était le lieu où s'effectuaient le commerce et les transactions marchandes de tout type.
Nous ressortons dans le patio où la nuit est finalement tombée. Nous le retraversons pour emprunter l'escalier extérieur qui monte au premier étage du Consulat de la Mer. Cette pièce servait de centre de réunions. Le magnifique plafond à caissons en bois domine ce lieu dont le sol couvert de petits carreaux de marbre noir et blanc a un graphisme qui tend sur le trompe-l’œil. Sur certaines photos, on a l'impression que Julie est assise sur un cube alors qu'elle est simplement accroupie. Nous terminons la visite de la Lloja de la Seda par cet endroit.
Nous retournons tranquillement vers notre appartement sans oublier de repasser au supermarché Consum comme la veille, mais là c'est pour nous concocter le repas du soir. Un repas-grignotage à base de tomates cerises, mozzarella, pains pipas, raisin, yaourt, coca zéro. Pas de chichi, mais de la détente après une journée de visites bien rythmée.
C'est dans une aile du Musée des Sciences Prince Félipé que Julie récupère son dossard (le numéro 11131), puis un tee-shirt technique bleu à manches courtes, ainsi qu'un sac contenant les goodies du coureur (bière, bracelet, nourriture, ...). Nous faisons ensuite un tour dans le village de la course. Il est loin d'être de la taille de celui de Paris, mais il est sympa quand même. Le plan d'arrivée de la course me permet de voir où je pourrais retrouver Julie après son marathon. En tout cas, le lieu est vraiment remarquable.
Après la pause devant la future ligne d'arrivée de la course, nous montons les quelques marches qui nous permettent d'arriver dans les jardins de plus de 17000m² se trouvant au-dessus du parking pour les visiteurs et surplombant le bassin d'eau qui se trouve entre le Musée des Sciences et ces jardins. Le nom de ce lieu est Umbracle, ce qui signifie ''ombrage'' ou ''qui protège du soleil''. Il a été ouvert au grand public en 2001 mais depuis, on ne peut y flâner que sur une partie, l'autre étant occupée par un espace réservé aux réceptions privés ou aux expositions. Cette promenade est bordée d'une centaine de palmiers mais également d'orangers, d'arbustes, de bougainvilliers, de lauriers et de diverses plantes exotiques.
Nous laissons la Cité des Arts et des Sciences, l'Umbarcle ainsi que la mer dans notre dos pour marcher dans les fabuleux ''Jardines del Turia''. Ce magnifique écrin inauguré en 1986 (dire qu'un des projets était de transformer le lit du fleuve Turia en autoroute !) est vraiment agréable pour les balades. C'est très vert avec des voies réservées aux cyclistes, aux piétons et aux joggeurs. A chacun sa voie dans le respect de l'autre. Petite pause aux toilettes publiques situées juste en face du Palais de la Musique avec son plan d'eau et ses jets d'eau sans oublier les orangeraies et palmeraies dessinées par Ricardo Bofill. Nous ne faisons qu'une partie de ces Jardins de la Turia car nous remontons en surface au niveau du Pont de la Mar. Ce pont était autrefois routier et reliait naturellement la ville à la mer. Depuis 1933 il est devenu piéton. Il a été bâti en 1591 sur les ruines de son prédécesseur détruit par une des nombreuses inondations. Il abrite deux casilicios qui sont des édifices protégeant des sculptures religieuses.
Nous nous engouffrons ensuite dans les rues de Valence en direction de la ville historique. Nous débouchons sur la Place de Ayuntamiento où se trouve l'Hôtel de ville de Valence. Joli bâtiment avec un Burger King en face. Miam ! Mais non, soyons raisonnable. Nous poursuivons notre marche en prenant sur la droite pour atteindre le Mercado Central. Il s'agit du plus grand marché de produits frais d'Europe dans un bâtiment de plus de 8000 m². Plus de 1200 stands font le bonheur des clients mais également des simples touristes comme nous, qui se régalent uniquement avec les yeux. Lorsque nous y arrivons, l'heure de fermeture est proche et de nombreux poissonniers sont déjà en train de fermer boutique. Mais on peut errer entre les stands d'épices, de fruits, de légumes, de charcuterie, d'alcool, de friandises,... Les odeurs, les couleurs se mélangent avec une parfaite harmonie. Il est 14h30 lorsque nous quittons le Mercado Central. Il est donc l'heure de nous mettre en quête d'un restaurant. Julie en avait repéré un à deux pas de ce Mercado sur la place Joan de Vila-Rasa. Mais en faisant un tour de cette petite place, et malgré la présence de deux petits restaurants, aucune trace de celui recherché.
Que faire ? Vite une recherche dans le Lonely Planet et Julie nous dégote un restaurant, le Navarro, réputé pour ses plats de riz et sa cuisine méditerranéenne. Mais il faut marcher un peu car il se trouve un pâté d'immeubles derrière l'Hôtel de ville. Le restaurant Navarro, tenu par les sœurs Bayarri et leur cousine, est situé dans une zone piétonne au 5 Carrer de l'Arquebisebe Mayoral. 45 minutes d'attente sont nécessaires pour une paella car la poêlée est cuisinée individuellement sur commande afin de conserver la fraîcheur de ses ingrédients. Même pas peur, on opte pour une paella de Marisco (riz, espadon, calamar, moules, gambas, écrevisses) pour deux personnes. Afin de faire patienter et de combler le petit creux qui commence à pointer le bout de son nez, nous commandons une assiette contenant un assortiment de fromages accompagnés de fruits. C'est vraiment très bon, nous nous régalons. L'attente pour la paella valait vraiment le coup. Un pur délice. Nous terminons le repas avec un café et le restaurant nous offre un petit digestif local à la mirabelle. Adresse à ne pas oublier lors d'un éventuel futur voyage à Valence !
Pour aider à la digestion, rien de mieux qu'une bonne marche. Nous nous dirigeons vers la Place de la Reine où se trouve la Cathédrale Sainte-Marie de Valence. Il y a une belle queue pour aller la visiter alors on se limite à l'admirer de l'extérieur. Elle est jolie mais surtout il y a de nombreux types d'architectures. Une réplique miniature nous aide à bien la visualiser en un seul coup d’œil. Le soleil qui commence à baisser dans le ciel, donne des couleurs bien sympas sur la cathédrale.
Nous faisons le tour de cet immense bâtiment cultuel pour nous retrouver sur la Place de la Vierge, non sans avoir croisé un véhicule de la police nationale espagnole. Déformation professionnelle, je me suis senti obligé de la prendre en photo. Nous sommes donc maintenant sur la Place de la Vierge et sa Fontaine de Turia. Cette place est entourée de la Basilique de la Vierge, de la Cathédrale Sainte-Marie de Valence et du Palais de Généralitat. La Fontaine de Turia, inaugurée en 1976, personnifie le fleuve Turia avec un homme musclé au milieu, entouré de huit femmes nues portant des vases d'où sort de l'eau. L'homme représente donc le fleuve Turia et les huit femmes, les canaux d'irrigation les plus importants de ce fleuve. Il y a pas mal de personnes attablées aux différents cafés. L'endroit est charmant et paisible.
Le ciel continue à s'assombrir, pas à cause du mauvais temps mais du fait que le soleil continue à se coucher. Avant de rentrer à l'appartement, nous allons faire une dernière visite : celle de la Llotja de la Seda (Loge de la Soie). Il s'agit d'une bourse de commerce construite au 15ème siècle. Elle a été déclarée patrimoine de l'Humanité par l'UNSECO en 1996. Nous bénéficions de la gratuité de la visite grâce au bracelet de marathonien qui permet l'accès à de nombreux sites remarquables de la ville. En sortant du bâtiment qui sert d'entrée, nous arrivons dans le patio aux orangers qui nous permet d'admirer la jolie Tour carrée. Nous traversons ce patio pour aller faire un tour au sous-sol du bâtiment en face qui est le Consulat de la Mer avant de remonter au rez-de-chaussée de ce même bâtiment. C'est à cet endroit que se réunissait le Tribunal de Commerce pour résoudre les problèmes liés au commerce maritime.
Nous traversons la Tour en restant au même niveau pour arriver dans l'immense Salle de Commerce qui se distingue par la présence de 24 piliers torsadés hauts de près de 18 mètres qui soutiennent les voûtes. On se sent vraiment tout petits dans cette pièce. Comme si nous étions dans une cathédrale. Le sol est couvert de carreaux de marbre noir et blanc. Cette salle était le lieu où s'effectuaient le commerce et les transactions marchandes de tout type.
Nous ressortons dans le patio où la nuit est finalement tombée. Nous le retraversons pour emprunter l'escalier extérieur qui monte au premier étage du Consulat de la Mer. Cette pièce servait de centre de réunions. Le magnifique plafond à caissons en bois domine ce lieu dont le sol couvert de petits carreaux de marbre noir et blanc a un graphisme qui tend sur le trompe-l’œil. Sur certaines photos, on a l'impression que Julie est assise sur un cube alors qu'elle est simplement accroupie. Nous terminons la visite de la Lloja de la Seda par cet endroit.
Nous retournons tranquillement vers notre appartement sans oublier de repasser au supermarché Consum comme la veille, mais là c'est pour nous concocter le repas du soir. Un repas-grignotage à base de tomates cerises, mozzarella, pains pipas, raisin, yaourt, coca zéro. Pas de chichi, mais de la détente après une journée de visites bien rythmée.
