Séville 2025 - Jour 4 - Plaza de España - Parque de Maria Luisa - Plaza de América - Plaza de Toros de la Maestranza

Mercredi 23 juillet 2025

6h30, le réveil sonne !
🎵🎵Je me lève, et je (ne) te bouscule pas (pas te réveiller), tu ne te réveilles pas, comme d'habitude 🎵🎵
Une fois la tenue enfilée et la banane engloutie, je pars faire mon footing matinal. Le parcours est hyper simple : suivre le Guadalquivir d'une rive à l'autre. Ça va, c'est facile de ne pas se perdre ! Beaucoup de coureurs croisés et doublés. A la fin, la Garmin m'indique 14,1 kilomètres en 1h09'26''. Douche puis petit-déjeuner m'attendent !




















C'est maintenant le moment de partir faire notre première balade du jour. Elle nous conduit au Parque de Luisa Maria, à la Plaza de España et à la Plaza de América. Mais tout d'abord, nous passons par la secrète et étonnante Plaza del Cabildo. Cette petite place semi-circulaire avec ses arches élégantes et sa fontaine au milieu est un coin calme et charmant au milieu de la vieille ville. Très intéressant à voir !



















Nous arrivons à la Plaza de España. En ce qui concerne les détails, voir l'article de lundi. Elle est vraiment majestueuse ! Un des lieux iconiques de Séville !


















Le Parque de Maria Luisa de Séville est un jardin parsemé d’allées ombragées, de bassins et de sculptures romantiques. Il s’étend sur 34 hectares et offre fraîcheur et luxuriance (ce qui est très bien pour cet été). En 1893, l'infante d'Espagne, la duchesse Maria Luisa, offre le parc qui portera son nom à la ville de Séville. Le site est agrandi et entièrement réaménagé à partir de 1911 pour l'Exposition ibérico-américaine de 1929. C’est un français, Jean Claude Forestier, qui se charge d’en dessiner les plans. Le parc est planté d’une végétation luxuriante de palmiers, de cycas, de bananiers, de dattiers, de magnolias et d'eucalyptus. Il est agrémenté de places de charme, de fontaines et de gloriettes. Sans oublier quelques belles statues honorant les grands noms de la littérature espagnole. La Fontaine des lions affiche une jolie forme octogonale. Réalisée par le sculpteur Manuel Delgado Brackenbury, elle est ornée d’un grand nombre d’azulejos et de quatre lions de pierre expulsant un jet d’eau.





























Située dans le sud du parc, la Plaza de América est entourée de bâtiments édifiés pour l’exposition de 1929. C’est l'une des plus belles places de Séville. Ces bâtiments accueillent le remarquable musée d’archéologie (fermé actuellement) et l’intéressant musée des coutumes et arts populaires (qu'on a visité il y a 2 ans).













Nous retournons à l'appartement en longeant le Guadalquivir. Long de 657 km, le Guadalquivir traverse Séville avant de se jeter dans l'océan Atlantique à Sanlúcar de Barrameda. Le fleuve fait partie intégrante de l'histoire de la ville. C'est notamment depuis le port de Séville que Magellan s'est lancé dans son voyage autour du monde en 1519. Aujourd’hui, on peut profiter du fleuve de nombreuses façons, que ce soit en embarquant pour une croisière ou en pratiquant le kayak et l'aviron. Ses berges accueillent les promeneurs et les joggeurs (je ne m'en suis pas privé !) tandis que des bars et restaurants peuvent offrir une halte reposante.



















C'est l'heure de déjeuner !!!


En allant faire quelques courses, nous faisons une halte dans le Mercado del Barranco. Installé dans un bâtiment historique conçu par Gustave Eiffel, il a été transformé en un espace gastronomique emblématique (et coûteux).










Ensuite, nous traversons le Centro Comercial Plaza de Armas installé dans l'ancienne gare de la Plaza de Armas totalement restaurée.







De retour des courses, nous mangeons chacun un pastel de nata en guise de goûter !


Petite promenade dans le secteur de la Giralda, de la Cathédrale et du Real Alcázar.














C'est reparti pour la balade culturelle avec maintenant les fameuses arènes de Séville. Nous bénéficions de la gratuité avec une entrée à 19h15. Classées monument historique, les arènes de Séville font partie intégrante de l’histoire de la ville. Construites au 18ème siècle, les arènes de la Real Maestranza de Séville sont situées le long du Guadalquivir dans le quartier de l’Arenal. En 1730, la corporation de la Maestranza de Caballería entame la construction d’arènes en bois pour pratiquer la corrida équestre. De forme rectangulaire, celles-ci sont remplacées par des arènes circulaires en maçonnerie qui correspondent mieux à la pratique de la tauromachie. A partir de 1761, les arènes de Séville vont une fois encore subir de grandes transformations. Mais le chantier s’éternise et ce n’est que plus d’un siècle plus tard qu’il sera complètement achevé, ce qui pourrait expliquer sa forme ovoïde irrégulière. Aujourd’hui, la structure peut contenir 14 000 spectateurs. Les arènes de Séville accueillent plus d’une vingtaine de corridas par an. La saison débute le dimanche de Pâques pour se terminer à la mi-octobre. La Feria de Séville a lieu chaque année au mois d’avril depuis 1847. A cette occasion, les arènes de la Maestranza sont envahies par une foule colorée tandis que les toreros les plus renommés affrontent les taureaux les plus forts. Le musée des arènes expose une série de peintures relatives à la tauromachie du 18ème au 20ème siècle. Sont également présentées des estampes taurines, des livres, des affiches et des portraits de toreros célèbres ainsi que leurs habits de lumière. La visite se poursuit par les écuries et la chapelle dans laquelle se recueillent les toreros avant la corrida. Puis nous pénétrons sur la piste et dans les gradins...



















































Nous rentrons à l'appartement pour prendre une bonne douche bien méritée. Même si le ciel s'est un peu couvert durant l'après-midi, le thermomètre a une nouvelle fois dépassé les 35 degrés ! Il est également l'heure de dîner !



Demain, place au Site Archéologique d’Itálica !

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