Samedi 24 septembre 2022
C'est mon avant dernier jour de course à pied dans Funchal et plus précisément le long de MA levada car lundi matin nous reprendrons l'avion direction la France. J'ai conservé bien visibles les stigmates de ma chute de la veille mais ça ne m'empêche pas de courir. Je fais demi-tour juste avant les tunnels. Ma sortie du jour aura été longue de 13,4 km en 1h04'.
Douche, petit déjeuner, puis nous partons vers le troisième plus haut sommet de Madère : le Pico do Arieiro. Après une longue montée en voiture sur les hauteurs de Funchal, nous arrivons sur un premier parking se trouvant en contre-bas du sommet, atteignable par un sentier pédestre qui monte bien et qui est long de 800 mètres. Nous décidons de nous y garer. C'est à une bonne allure qu'on grimpe car le vent pousse les nuages à grande vitesse et surtout les ramène vers le sommet. Alors vite, si on veut voir quelque chose ! Nous arrivons sur le belvédère (qui est équipé d'un restaurant et d'une boutique de souvenirs) où une vue magnifique nous attend malgré l'arrivée des nuages. Un dôme militaire se situe juste à côté du sommet matérialisé par un point géodésique à 1818 mètres d'altitude.
En partant du Pico do Arieiro, quelques centaines de mètres plus loin et pas mal de dénivelé absorbé, nous arrivons au Miradouro ''Ninho da Manta'' (Nid de la buse). De cette plate-forme, où ce rapace est censé avoir niché, nous aurions pu voir si le ciel était dégagé (ce qui n'est pas trop le cas car nous sommes la tête dans les nuages même si par moment ça se lève légèrement) la vallée de Fajã da Nogueira, la ville de São Roque do Faial et une grande partie de la chaîne de montagnes centrale. C'est le seul endroit connu au monde où niche le pétrel de Madère (Pterodoma madeira), une espèce endémique de l'île et considérée comme l'oiseau marin le plus menacé d'Europe. Nous faisons ensuite demi-tour pour remonter (en courant pour moi) jusqu'au sommet du Pico do Arieiro.
Une fois au belvédère, j'en profite pour aller prendre une photo des maillots de Cristiano Ronaldo exposés dans la boutique, puis nous reprenons la direction du parking où notre petite C1 nous attend bien sagement à une altitude plus basse !
Nous effectuons quelques petits kilomètres en voiture avant de nous arrêter sur l'une des nombreuses aires de pique-nique du Chão do Poiso. Elles sont très agréables ! Robert est bien content de se dégourdir les pattes en trouvant même une levada ! Nous mangeons nos œufs durs et nos tomates cerises sans oublier le dessert, des biscuits ''digestive'' (sorte de Pépito au chocolat).
Nous reprenons la route en direction de la ville de Camacha. Elle est la ''capitale'' de la vannerie sur Madère. Un village sans un charme fou mais où il a l'air de faire bon vivre. Lors de notre passage, une course cycliste allait débuter, de nombreux sportifs, dossards épinglés derrière leur maillot de club, s'échauffent. Malgré la taille plutôt petite de cette commune, on a pu voir trois églises : la Chapelle São José, la Paroissiale de Camacha et l'Eglise Matriz da Camacha. Au centre du village, se trouve la place principale avec en son sein un monument commémoratif rappelant que le premier match de la sélection de football du Portugal a été joué ici en 1875 !
Descente maintenant jusqu'en bord de mer afin de visiter la petite ville de Santa Cruz. C'est sur cette commune qu'est implanté l'aéroport international Cristiano Ronaldo. Malgré sa présence TRES voisine, c'est surprenant, mais ce n'est pas si gênant que ça. Certes, nous sommes témoin du passage de quelques avions qui décollent ou atterrissent mais le bruit n'est pas si ''sonore'' ! Il est même agréable de flâner sur la promenade de la plage de galets où nous nous posons sur un muret pour grignoter notre goûter acheté à la pastelaria ''Doce Satisfação'' : un croissant brioche pour Julie et un queijada pour moi.
Nous rentrons à Vilas Maria où une bonne douche nous attend. Ce soir nous restons (comme tous les soirs hormis celui du jour de notre arrivée sur l'île) bien tranquillement à notre appartement ! Bonne soirée, bonne nuit, à demain !
