Dimanche 12 novembre 2023
Ce matin, le réveil sonne à 4h30 (3h30 heure française), car c'est le jour du "Athens Marathon Authentic". Le temps de nous préparer, nous rejoignons notre navette au niveau de la station de métro ''Syngrou-Fix" (une petite marche de cinq minutes). Une heure de bus plus tard, nous arrivons à Marathon, sur la côte nord-est de l'Attique. Une fois déposés, il nous faut marcher 700 mètres pour arriver dans le Stade municipal de Marathon, là où le village départ est installé. La course va partir sur l'avenue Marathonos qui longe le stade. L'organisation pré-course est en tout cas top !
Puis nous voilà dans le fameux Marathon qui relie donc Marathon à Athènes. Il donne vie à l’histoire. En effet, non seulement il suit le parcours du soldat Phidippidès qui a couru en 490 avant J.C la distance séparant Marathon d'Athènes pour apporter la nouvelle de la victoire des Grecs sur les Perses à la bataille de Marathon. Mais il permet également d'arriver dans le Stade Panathénaïque où ont eu lieu les premiers Jeux Olympiques de l’époque moderne en 1896 !
Avec mes blessures au talon d'Achille et une récente au dos, c'est donc parti pour l'enfer au paradis !
Alors comment résumer mon Marathon d'Athènes ?
- les 10 premiers km en serrant les dents à cause du dos et du tendon d'Achille mais ça va
- au 15ème km la douleur au dos est trop vive. Si je m'arrête de courir je ne redémarre pas
- du 15 au 35 je ne sais même pas comment j'arrive à courir (lentement) la douleur est tellement forte
- km 35 je craque je marche (enfin j'essaye). Pendant 4,6 km j'essaye d'étirer le dos mais c'est encore pire. Je tente de recourir à deux reprises mais après une foulée (vraiment une) je suis en apnée, donc impossible
- km 39,5 je retente de courir. J'y arrive miraculeusement mais je ne peux respirer qu'une fois toutes les deux foulées tellement j'ai mal au dos (sans oublier le tendon)
- km 39,5 à l'arrivée : malgré ce "gros soucis" je remonte un nombre incalculable de coureurs car je ne suis pas à ma place (enfin aujourd'hui si)
- Arrivée : chrono à oublier totalement pourri (4h04) à 50 minutes de mon niveau, même si finir comme ça se rapproche d'un miracle.
BILAN : J'ai réussi à rattraper mon déficit physique dû à ma fracture du début d'année en un temps record mais la mécanique a complètement lâché !
Bravo à ma chérie 💝 pour sa belle course en 3h49 ! Serge, pour son 30ème et dernier marathon, mettra plus de 7 heures.
(le compte-rendu habituel complet est à retrouver sur mon site dédié à la course à pied)
C'est avec une jolie médaille au cou qu'on prend la direction d'un resto pour déjeuner. Notre traditionnel "une course, un Mc Do'' est remplacé par "une course, un Goody's Burger House" (70 avenue Andrea Siggrou) !
Puis c'est repos à l'appartement car mine de rien on est quand même fatigués et en plus j'ai tellement mal au dos que j'ai du mal à me déplacer sans retenir ma respiration.
Espérons que demain la forme soit là !
