Lundi 6 décembre 2021
Septième jour sur le sol canarien. Un bon café pour débuter cette journée pour pratiquement tout le monde, Julie préférant un chocolat au lait chaud. Aujourd'hui le ciel est bien gris et pour une fois il y a du vent. Ha bah non, c'est comme tous les jours c'est vrai ! Par rapport à la météo actuelle en France et notamment en région parisienne, on ne peut pas vraiment se plaindre.
Il y a quelques jours nous avions tenté de visiter la Cueva de Los Verdes mais nous étions arrivés un peu trop tard alors nous avions dû changer nos plans. Cette fois-ci aucun problème d'horaires mais quand on se gare sur le parking réservé aux visiteurs en plein milieu du malpais (paysage rude et stérile composé de vestiges et de champs de lave où seuls certains buissons poussent), on se rend compte qu'il y a une jolie file d'attente. Le vent rend la température plus froide que douce. Mais on finit par accéder à l'entrée de la grotte après avoir descendu quelques marches sculptées dans la roche.
Nous sommes pris en charge par une guide qui parle en espagnol et en anglais. Notre groupe, composé d'une cinquantaine de visiteurs, s'engouffre dans la grotte sous les explications de notre guide. La Cueva de Los Verdes signifie la ''grotte des Verts''. Il s'agit d'un tunnel volcanique de 7 kilomètres créé par l'éruption du Volcan de la Corona (qu'on a gravi il y a quelques jours). Ce tunnel est également nommé le ''tunnel de l'Atlantide'' et relit le cône de ce volcan jusqu'à l'océan. Il a été aménagé par l'artiste... Hé non pas César Manrique cette fois mais Jésus Soto ! Le site a été inauguré en 1964. Le petit plus est que la température de la grotte est constante autour des 19 degrés. Nous descendons assez profondément pour débuter la visite par le tunnel inférieur avec ''la salle des Esthètes'', ''la lucarne de Hartung'', ''le four du diable'', ''la crypte'' et ''l'auditorium''.
Il ne faut oublier par moment de se baisser pour avancer car le plafond peut être très très bas. Par contre, une fois dans le tunnel supérieur que nous avons rejoint grâce à un escalier, le plafond peut atteindre 50 mètres de haut. Nous pouvons découvrir une... ''surprise'' que la guide nous demande de taire pour que le futur visiteur ait la joie de cette découverte. Je respecte cette demande mais je peux quand même dire que c'est très beau et très étonnant ! Ce qui est grandiose également c'est d'admirer les canaux de lave, les strates successives de lave solidifiée... tout ça causé ou créé par un volcan. La nature peut être dangereuse mais surtout belle !
Après cette belle visite qui a bien plu à Robert, il commence à faire faim ! Alors direction Costa Teguise pour aller déjeuner à ''La Hacienda'' que nous avions repérée lorsque nous nous étions baladés samedi. Il s'agit d'un restaurant mexicain situé à deux pas de la Playa de Las Cucharas au 6 calle Las Olas. Franchement je me suis régalé, nous avons bien mangé :
- plat à partager à deux : Molcajete (il s'agit de tranches de bœuf, de poulet, de chorizo mais également de la coriandre, de l'avocat et du fromage, le tout chauffé et présenté dans une pierre de lave traditionnelle mexicaine. Le tout servi avec des tortillas et des frites)
- boissons : coca zéro (Julie), bière Corona (Jeff).
Une petite marche digestive est nécessaire dans les rues de Costa Teguise mais également sur la promenade en bord de mer. Cette dernière est très agitée. La baignade est même interdite aujourd'hui. Seuls des véliplanchistes sont heureux de la présence de ce vent et de ces vagues. Quant à moi, je continue à marcher clopin-clopant, la douleur étant vraiment très présente.
Il n'est pas encore très tard mais nous décidons de rentrer à l'appartement. Julie en profite pour aller faire son footing sur le parcours que je m'étais concocté et que j'ai adoré parcourir.
Demain matin nous quitterons Tahiche très tôt pour nous rendre à Playa Blanca où nous prendrons un bateau qui va nous déposer sur l'île de Fuerteventura pour la seconde partie de nos vacances.
