Valence 2019 - Jour 4 - Marathon de Valence - Retour vers la France

Dimanche 1er décembre 2019

Ce matin, nous nous levons à l'heure puis prise du petit déjeuner surtout pour Julie. Les sacs sont laissés en bagagerie de l'hôtel. Ensuite nous prenons rapidement le métro. A 7h05 nous sommes assis dans une des rames qui va nous conduire jusqu'aux ''Jardines del Turia''. De la marche nous attend car nous avons deux kilomètres pour arriver à proximité du double pont routier de Montolivet qui enjambe l'ancien lit du Turia où l'arche de départ est implantée. Julie transforme la fin de cette marche en footing en guise d'échauffement. Elle me laisse ensuite ses vêtements pour rejoindre les copains du Pontault AAC derrière cette arche. La partie gauche de la chaussée est réservée aux coureurs du 10 km et celle de droite aux marathoniens. Je traîne un peu aux alentours du pont avant d'avancer un peu sur le parcours.









Je me positionne peu après l'angle de Carrer del Dr Manuel Candela et de l'Avinguda del Port qui se trouve à peu près au km 1 de la course. Virginie est la première coureuse du club à passer devant moi. Un petit groupe d'autre copains se trouvent dans le peloton peu avant Julie et Evelyne.












Une fois ma chérie passée, je coupe le parcours pour me positionner dans un premier temps à l'angle de Carrer del Dr Manuel Candela et de l'Avenue Blasco Ibanez, peu après le km 10 afin de voir seulement les premiers qui ont déjà énormément d'avance sur les copains qui se trouvent beaucoup plus loin. Benjamin Choquert, un de mes potes, passe non loin du groupe de tête.




Une fois qu'il est passé, je me dépêche pour me rendre au km 6,5 qui se situe à l'angle de Carrer de Ramon Llull et de l'Avenue del Tarongers. Ouf, j'ai le temps d'encourager tous les coureurs du PAAC. Les positions ne bougent pas beaucoup. Virginie est bien devant, puis vient le groupe mené par Philippe avec Fanny, Jocelyne, Laëtitia, Laurent et Dimitri. Sylvain se trouve seul (enfin seul du PAAC car aucun coureur n'est seul, un cordon ininterrompu de coureurs ne cesse de passer devant moi). C'est ensuite au tour de ma chérie Julie toujours avec Evelyne de passer. Marco est bien plus loin.












Je n'ai pas beaucoup de distance à faire pour me placer au point suivant : environ 10 mètres. Effectivement, les coureurs font un virage à 180 degrés pour revenir dans ma direction sur le même boulevard mais de l'autre côté du terre-plein central. C'est au niveau du km 7,5 que tout ce beau monde repasse devant moi avec un grand sourire en me voyant. Allez, go go go le PAAC !
















Pendant que les camarades partent faire quelques kilomètres avant que je les revois, je me dirige vers le virage à 180 degrés qu'ils ont fait avant de repasser devant moi, donc vers le km 7. Ce virage s'est effectué juste devant le Rond-Point de l'Avenue de Catalunya. C'est de l'autre côté de ce rond-point que les marathoniens passent au km 12. J'attends les copains. Virginie passe trois minutes avant le groupe de Philippe. Sylvain dit Poussinou, n'est que trente secondes derrière eux. Plus loin, Evelyne a lâché Julie distante d'une trentaine de seconde. Julie se met à marcher. Ça devient déjà un peu difficile pour elle. Je la rattrape pour marcher à ses côtés quelques dizaines de mètres avant qu'elle ne reprenne la course. Je n'ai toujours pas vu Marco !

























J'ai fait demi-tour dès que Julie a recommencé à courir. Une fois au niveau du Rond-Point de Catalunya, je tourne sur ma droite pour remonter tout le Carrer del Dr Vincent Zaragoza. Je me dépêche pour essayer de rattraper le retard dû à la marche de Julie, mais avec ma blessure à la jambe droite ce n'est pas si simple que ça. Je m'arrête dès que je suis à l'angle avec le Carrer de Dolores Marques qui est situé peu après le km 14,5. Tous les copains sont déjà passés lorsque j'arrive. La première à arriver à mon niveau est Evelyne qui a maintenant 1'10'' d'avance sur Julie. Ma chérie a l'air d'aller un peu mieux mais ça reste quand même compliqué. Je pense que le fait d'avoir été lâchée par Evelyne ne doit rien arranger. Allez mon coeur, on s'accroche !







J'ai suivi Julie quelques mètres pour l'encourager, puis j'ai emprunté la très longue Avinguda del Primat Reig. Je passe devant des véhicules de la Guardia Civil. Au bout, je tourne à droite Av. de Catalunya pour arriver dans un grand-rond point à l'angle des avenues d'Arago et de Blasco Ibanez. C'est juste à cet endroit que j'aperçois Evelyne venir de la première avenue pour tourner sur sa droite vers la seconde. Elle compte désormais 1'30'' d'avance sur ma chérie au km 17,5. J'entends quelqu'un m'appeler. Il s'agit de Greg, un copain de Seine-et-Marne appartenant au club du Châtelet-en-Brie. On a le temps d'échanger quelques mots avant que je quitte ce point pour descendre l'Avenue d'Arago dans le sens inverse de la course. C'est non loin du Stade Mestalla, là où joue le Valencia CF, que je croise enfin Marco pour la première fois depuis le début de la course !













J'ai pas mal de temps pour effectuer mon prochain déplacement qui me mène du km 17,5 à une centaine de mètres avant celui du km 27. Je continue de descendre l'Avenue d'Arago avant de bifurquer sur la droite Passeig de l'Albereda. Sur ce ''passeig'' il y a une foule énorme de spectateurs. Les coureurs passent entre deux énormes rangées d'applaudissements. Je poursuis tout droit en passant à côté du km 26. Encore un kilomètre avant d'arriver à mon prochain objectif. Depuis que je suis sur le Passeig de l'Albereda, je longe les ''Jardines del Turia'' qui se trouvent en contrebas sur ma gauche. Je ne m'arrête que lorsque j'arrive à la hauteur du Pont del Real. J'attends quelques minutes avant que Virginie fasse son apparition. Son rythme est toujours bon. Vu que le parcours continue encore tout droit avant de tourner deux fois à gauche pour passer au-dessus des ''Jardines del Turia'' par le Pont de Fusta et de revenir de l'autre sens Carrer del Pintor Lopez, je décide de traverser le Pont del Real pour voir à nouveau Virginie au km 28 car elle a beaucoup d'avance sur le groupe de Philippe. Mais je rate Virginie et en retraversant le pont, je rate aussi le groupe de Philippe. Bravo bien joué ! C'est finalement Poussinou qui passe. C'est compliqué mais il s'accroche bien. C'est une course contre-la-montre pour moi car je repasse encore de l'autre côté pour voir le groupe de Philippe au km 28. Laurent est un peu détaché avec une dizaine de mètres d'avance sur Philippe, Fanny, Jocelyne et Laëtitia. Dimitri semble connaître quelques difficultés en se trouvant légèrement décroché. Un peu plus tard, Poussinou passe à son tour.

























Vite vite, encore une traversée du Pont del Real. Peu de temps après mon retour à ce point du km 27, je vois arriver Evelyne qui semble un peu marquée au niveau du visage mais pas du tout en terme de tempo. Allez Evelyne. Je jette un coup d’œil à l'application sur mon smartphone pour voir où en est Julie. C'est bien pratique, j'ai entré les dossards de tous les copains et je peux voir à peu près où ils se trouvent en temps réel. Elle se situe pour le moment au km 26. Je finis par la voir déboucher et arriver à ma hauteur. Elle fait un échange entre sa casquette et un bandeau car il fait beaucoup plus chaud qu'en début de course. Je marche à ses côtés pendant ce changement. Mais elle décide finalement de ne pas recourir tout de suite. Nous restons alors ensemble pendant 500 mètres. C'est à ce moment là qu'elle reprend la course et que moi je coupe en empruntant le pont piéton de la Trinitat qui se trouve juste avant celui qu'elle va franchir. Je la retrouve ensuite sur le Carrer del Pintor Lopez avec une plus jolie foulée. Julie en est au km 26. Je l'encourage et lui donne rendez-vous environ 7 kilomètres plus loin car je vais en effet prendre le métro pour me rendre à l'autre bout de la ville car elle aura besoin d'encouragements.













Je descends dans les ''Jardines del Turia'' jusqu'au pont suivant, celui del Real, là où se trouve le métro, station Alameda. Il n'y a que 9 minutes de trajet pour me rendre à la station Nou d'Octubre. En plus comme il y a trois lignes (3, 5 et 9), ça me laisse vraiment le temps. Une fois sur place, je me positionne en fin de Carrer del Nou d'Octubre pour l'attendre. En jetant un coup d’œil à l'application, je me rends compte qu'Evelyne n'est pas passée ici depuis très longtemps. Les autres copains sont bien loin déjà. Greg, du club du Châtelet-en-Brie s'approche. Je vais essayer de ne pas le rater mais avec la foule importante de coureurs ce n'est pas toujours aisé. Je finis par l'apercevoir. Lorsque je l'appelle, il me fait des grands signes. Il a doublé Julie sans s'en rendre compte sur le parcours. Six minutes plus tard, elle se présente à son tour. Elle fait une pause-marche en continuant tout droit sur l'Av. de les Tres Creus. Je marche à ses côtés jusqu'au km 35. Puis je la laisse car je dois remonter vers mon métro pour la retrouver au km 40. Je ne dois pas perdre de temps.











Le métro tarde à arriver et une fois que la rame nous a pris en charge et a quitté le quai, il s'arrête à plusieurs reprises dans le tunnel, un problème a dû survenir quelque part. Je n'arrête pas de regarder ma montre et plus les minutes s'égrainent, plus je me dis que ça va être hyper serré pour retrouver Julie au km 40. Malheureusement ça continue de s'arrêter. Je décide alors de descendre à la station Colon et de terminer à pied. Malgré ma douleur à la jambe je marche très vite. J'aurai fait un paquet de kilomètres aujourd'hui. Je me magne mais je la rate quand même. Elle vient juste de passer le km 40. Du coup, je descends dans les ''Jardines del Turia'' pour prendre la direction de la Cité des Arts et des Sciences, distante de deux kilomètres. Lorsque j'arrive dans la zone d'arrivée, je me balade un peu avant de retrouver Julie à un endroit qu'on avait convenu tôt ce matin, sous le pont de la première ligne droite de la course. Elle est déçue car elle aura bouclé son marathon en 4h07'05'' (4h06'50'' temps réel).




Elle a un peu de mal à marcher mais les deux kilomètres jusqu'à la station Alameda se font bien. Direction l'hôtel pour récupérer nos bagages avant de reprendre une dernière fois le métro pour nous rendre à l'aéroport. On y retrouve Greg qui prend le même vol que nous. Le vol VY8154 en direction d'Orly est à l'heure. Nous sommes aux sièges 26A et 26B, Julie toujours côté hublot.






Dès que nous mettons le pied sur le sol français Julie appelle son papa qui va venir nous récupérer pour nous ramener à l'appartement. Pour l'attendre et aussi remplir un petit creux, nous allons au Mc Donald's de l'aéroport.

PETIT BONUS : JULIE AU MARATHON DE VALENCE EN FUSAIN































































Ce marathon est idéal pour battre son record. Le parcours est très roulant, les spectateurs nombreux, le climat parfait, ... Ça me donne encore plus de regret d'être blessé. J'espère un jour pouvoir enfin le courir ! Et la ville est tellement agréable. Je suis tombé amoureux des ''Jardines del Turia.

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