Madère 2022 - Jour 5 - Funchal - Ponta de São Lourenço - Machico

Lundi 19 septembre 2022

Pas de déluge ce matin pour accompagner ma sortie course à pied du jour. Un parcours pratiquement identique à celui d'hier mais légèrement rallongé, histoire de repasser au-dessus des 12 kilomètres et de grimper pratiquement 200 mètres de D+. Je me sentais bien malgré les petites blessures (dos et tendon d'Achille), ce qui est encourageant pour la suite. Bilan de cette quatrième sortie de suite : 12,4 km en 1h02'.














Une bonne douche et un bon petit déjeuner avec pain au beurre et à la confiture d'orange, banane de Madère et café, voilà la journée bien lancée !


Aujourd'hui nous avons envisagé de faire une randonnée sur le PR 9 ''Levada do Cadeirão Verde'' avec un point de départ au Parque Florestal das Queimadas. Mais plus on se rapprochait en voiture de cette direction, plus la pluie redoublait d'intensité alors que j'ai couru ce matin plus tôt sous un beau soleil. Du coup, nous changeons notre fusil d'épaule en faisant demi-tour et en prenant une autre direction : celle de Ponta da São Lourenço. Et la magie fait son effet car la forte pluie s'est transformée en mini crachin. Mais notre surprise vient du fait que malgré le temps plus que mitigé, nous n'arrivons pas à trouver de place pour nous stationner au départ de la randonnée balisée qui mène à la pointe la plus orientale de l'île. Du coup, nous revenons sur nos pas et nous finissons par trouver notre bonheur 1,4 kilomètres plus bas, au niveau du Resort Quinta do Lorde, un véritable petit village exclusivement réservé aux vacances. Au loin, on peut deviner la piste d'atterrissage (et/ou de décollage de l'aéroport de Madère, rallongée par un promontoire sous lequel la route passe. Faut pas que les freins des avions lâchent, sinon plouf ! Nous couvrons ensuite les 1,4 km à pied (et en montant) qui nous mènent au départ de la ''Verada da Ponta de São Lourenço''.






On peut admirer le paysage désertique et rocailleux assez loin. D'ailleurs, il est facile de deviner la présence du sentier à suivre en observant les touristes qui l'empruntent. Ce sentier vallonné est long de 3 kilomètres (aller). Pour la petite histoire, cette pointe s'appelle ainsi car il s'agit du nom de la caravelle d'un des découvreurs de Madère : João Gonçalves Zarco. Cette péninsule est d'origine volcanique, notamment basaltique ainsi qu'avec des formations de sédiments calcaires, ce qui donne des couches de roches de couleurs différentes. On rencontre plusieurs espèces d'oiseaux, mais surtout on peut admirer des paysages vertigineux impressionnants. Au bout du sentier, se trouve la ''Casa do Sardinha'', qui n'est pas la maison des sardines, mais la maison des gardes du parc naturel de Madère chargés de surveiller cette zone et dont le nom ''Sardinha'' est celui des anciens propriétaires !










































En quittant cette ''Casa do Sardinha'', nous revenons sur nos pas, ce qui nous offre une autre vision de ce très beau paysage. Parfois il faut slalomer entre les randonneurs lents, voire très lents, ou fatigués, ou même pas rassurés. Lorsqu'on arrive à la sortie de ce sentier, nous poursuivons dans la descente pour retrouver notre petite C1 qui nous attend sagement !















Il est déjà super tard (plus de 15 heures) et nous n'avons pas encore déjeuné. Nous décidons de nous rendre dans la ville de Machico, à une petite quinzaine de minutes de route. C'est à l'endroit de cette localité qu'ont débarqué João Gonçalves Zarco et Tristão Vaz Teixeira en 1419 lorsqu'ils ont découvert Madère. La ville de Machico a été la première capitale de l'île. En 1707, a été construit le Fort de Notre-Dame du Bon Secours pour se protéger des pirates (il abrite aujourd'hui l'office du tourisme de la ville). Pendant de nombreuses années, les locaux avaient instauré un système d'alerte permettant aux habitants de se rendre au fort avant l'arrivée des pirates. Pour ça, ils allumaient un feu depuis le Pico Facho dès qu'ils voyaient ces brigands des mers arriver. Les habitants avaient alors le temps de fuir. En souvenir de cette période, tous les étés a lieu la ''festa dos Fachos de Machico'' (festival de la torche).
















Nous avions repéré une adresse pour déjeuner mais malheureusement l'établissement est fermé le lundi. On se tourne alors vers le Pizza-Café où on va bien, même trop manger. D'ailleurs on en repart avec notre doggy bag. Julie a pris une pizza Funji, taille 1 (sauce tomate, mozzarella, jambon, ananas, origan) et un Pepsi max. Quant à moi j'ai opté pour une pizza Nostra de Atum, taille 2 (sauce tomate, mozzarella, thon, bacon, oignons, crème fraîche, origan) et une caneca. Nous prenons notre dessert au ''Tesoro dei Gelati'' à quelques mètres de la pizzéria. Julie prend un cornet de sorbet maracuja (fruits de la passion) et moi yaourt et cheesecake dans un pot. 













Nous reprenons la direction de Funchal et de Vilas Maria. Une fois arrivés à notre logement, Julie trouve encore un peu de place pour accompagner son café d'une part de salami au chocolat ! Le soir, nous finissons les restes de notre déjeuner (les quelques parts restantes des pizzas).



Après tout ce qu'on a ingurgité aujourd'hui, je ne suis pas certain de trouver aisément le sommeil !

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